بِسْمِ اللهِ الرَّحْمٰنِ الرَّحِيْمِ
Un soir, en rentrant de la mosquée, j'ai trouvé cette jeune fille devant la porte de mon immeuble.

Elle était un peu craintive mais demandeuse de caresses.
Deux ou trois jours après, rebelote : à mon retour de la mosquée, après la prière du soir, Mademoiselle était là, mi-craintive, mi-désireuse.
Alors, après une ou deux caresses, je suis monté en laissant les portes ouvertes derrière moi et elle m'a suivi jusqu'à mon appartement.
Depuis ce jour, elle ne nous a plus jamais quittés, et voyage même avec nous.
Ma fille Edwige Iltis l'a baptisée Câline.
Elle porte bien ce nom car c'est un vrai pot de colle.
Cette petite chatte, par sa seule présence, nous donne beaucoup de bonheur.
J'ai toujours eu le sentiment qu'elle ne nous avait pas été envoyée par hasard, et que, placée sous notre responsabilité, elle nous avait été confiée :
Se mettre au service d'un animal - l'abriter, le protéger, le nourrir, lui donner de l'affection, nettoyer sa caisse - est une grâce par l'extrême humilité que cela implique, et la sincérité à laquelle cela oblige.
Car nulle hypocrisie possible avec un animal, dont on n'a rien à attendre en retour : soit on s'en occupe pleinement de son plein gré, soit on l'abandonne.
Et le comportement avec les animaux est un excellent indicateur de l'état des cœurs : la bonté de notre Prophète à leur égard (صلى الله عليه وسلم) est d'ailleurs bien connue, et de nombreux ahadith en témoignent.

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