Les madhahib ne valent rien sans un maître enseignant

Les écoles de Fiqh sont des institutions de fait, pas de droit.
Elles n'ont d'autre légitimité que l'importance qu'on leur a donné, et l'usage qu'on en a fait au fil du temps.
Elles ne sont que des modes d'emploi de la Shari'a et de la Sunna, qu'elles synthétisent dans le paradigme exclusif de l'interprétation de leur auteur - en d'autres termes : une altération subjective de La Loi Originelle.
Plutôt que de se référer à elles seules, il est préférable de s'en remettre à un Maître, un Walî Murshid en lien spirituel direct avec Sayyidina Muhammad ﷺ.
Car même les madhahib ne valent que par l'enseignement oral d'un savant autorisé, à même d'expliciter, de commenter, et d'éclairer la jurisprudence ainsi dégagée et produite par l'effort de réflexion et d'interprétation des fondateurs et mujtahid qui leur ont succédé.
Trouve ton Shaykh, et tu auras une école vivante à ton entière disposition.
Mais se rallier à une école sans Shaykh, c'est comme s'offrir un jet privé sans embaucher le pilote licencié, habilité et compétent pour le faire voler, et permettant d'en tirer parti :
Ça ne sert strictement à rien.