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Devant le fait accompli

Photo du rédacteur: Stéphane Abdallah ILTISStéphane Abdallah ILTIS

Dernière mise à jour : 23 août 2019

بِسْمِ اللهِ الرَّحْمٰنِ الرَّحِيْمِ


Il y a quinze ans environ, agnostique forcené, j'écrivais :

Qui/Quoi met en œuvre les lois physiques – si ce n’est elles-mêmes ? Se peut-il que des lois physiques s’organisent aveuglément sans organisateur, et même sans une volonté propre à les édicter ?
Le poème ne peut s’organiser lui-même, les lois de la prosodie sont impropres à se mettre seules en œuvre. Le poète est nécessaire.

Bien malgré moi je déduisais, fort logiquement mais implicitement, de l'absolue nécessité du poète dans la mise en œuvre du poème (partant du constat implacable que le poème ne peut s'écrire tout seul), l'existence divine.

Cartésien à l'excès (comme tout incroyant), la raison seule m'amenait à cette conclusion mystique.

Mais si l'esprit était bien forcé d'admettre cette vérité, il allait falloir encore quinze ans pour que le cœur en fût fécondé.


Devant le fait accompli - Blog - Stéphane Abdallah ILTIS

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