Ceux qui se privent de l'amour des Awliya

بِسْمِ اللهِ الرَّحْمٰنِ الرَّحِيْمِ

Certains consentent à admettre l'utilité - sinon la nécessité - d'un Shaykh comme maître éducateur.

Mais quand il s'agit de l'aimer, alors là ce sont les hauts cris, et les gros mots comme "Shirk" commencent à fuser ; à l'évocation de l'amour, certains se mettent même dans des états qui font craindre pour leur santé immédiate.

Je ne sais pas vous, mais moi, quand quelqu'un m'apporte quelque-chose de bien, j'ai tendance à être reconnaissant et à l'apprécier - voire à l'aimer : que dire, alors, de celui qui m'apporte ALLAH ﷻ ?

Alors c'est quoi le projet pour les constipés de l'amour : on s'interdit d'aimer, on se met un cadenas sur le cœur, et on devient des robots, des psychopathes dénués d'empathie ?

On adore mécaniquement ALLAH ﷻ, en se privant de toute humanité et de tout sentiment pour quiconque, de crainte de devenir mushrik ?

Les relations avec les frères, les croyants, les pieux, doivent être froides et guindées ? Procédurales ? Administratives ?

Je serais bien curieux d'avoir la définition de l'amour en ALLAH ﷻ de la part de ces gens-là.

Leurs cœurs doivent être cernés d'une triple enceinte de barbelés, avec miradors et mitrailleuses en batterie.

En d'autres termes, d'un voile supplémentaire - et pas des moindres : celui qui empêche l'accès à l'amour des Pieux et des Awliya.

Celui qui empêchera de se retrouver à l'ombre du Trône d'ALLAH ﷻ le jour où il n'y aura plus d'ombre que la sienne.

Qu'ALLAH ﷻ ouvre les cœurs à l'Amour, et au Salut, et à la Paix.