بِسْمِ اللهِ الرَّحْمٰنِ الرَّحِيْمِ
Un des effets les plus puissants de l'écriture, c'est son caractère à la fois subjectif et universel : ainsi, un même texte trouvera autant de lectures différentes (parfois très surprenantes) que de lecteurs.
J'en veux pour preuve les réactions à mon dernier post : dans mon esprit, celui-ci se voulait un constat que l'humain s'était détaché de l'ordre naturel et divin des choses, par l'effet de sa conscience de soi qui le pousse à rentrer dans un rapport d'opposition et de contrôle, plutôt qu'à rester en harmonie avec une création dont il fait initialement partie.
Ce retrait de l'humain de l'ordre naturel occasionnant un déséquilibre provoquant un chaos source de ses malheurs.
Alors qu'il s'agit d'un concept philosophique très large, certains en ont fait une lecture séculière en rattachant cet article à l'actualité et au mouvement des gilets jaunes, focalisés qu'ils sont sur ces événements.
D'autres (qui se reconnaîtront) y ont carrément lu, non sans émotion, un message personnel, et la description de leur propre situation.
C'est là toute la magie de l'écriture : un texte, une fois publié, n'appartient plus à son auteur.
C'est qu'il agit comme un miroir, où chacun va projeter le reflet de son âme : et il est particulièrement révélateur d'un état spécifique à un instant T.
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