Quand les diables font leur promotion

بِسْمِ اللهِ الرَّحْمٰنِ الرَّحِيْمِ

Les artifices et stratagèmes des Jinn pour pousser certains individus à tuer sont parfois très romanesques :

Le tueur en série Nikko Jenkins, qui vient d'être condamné à mort pour quatre homicides, a déclaré qu'il avait commis ces meurtres suite à une commande de l'ancien dieu serpent Apophis, dieu des forces mauvaises et de la nuit... 

Alors, soit le Jinni qui possède ce type depuis sa plus tendre enfance (à sept ans il menaçait ses camarades de classe avec un calibre) usurpe l'identité de ce dieu de la mythologie égyptienne, soit il est bien ce démon mégalomane qui s'arroge un caractère divin.

Car il n'y a pas de fumée sans feu, et beaucoup des personnages maléfiques de la mythologie, fantasmés dans leur représentation littéraire, cachent de véritables Jinn diaboliques qui, à l'instar de leur père Iblis, entretiennent soigneusement leur légende :

Ainsi se rappellent-ils à l'imaginaire collectif, comme ici, par l'intermédiaire d'un pauvre type qu'ils vont contrôler et instrumentaliser totalement, faisant d'une pierre deux coups en remplissant leur mission morbide tout en assurant leur promotion personnelle.

Il convient cependant de ne pas confondre des individus sous emprise jinnique comme Nikko Jenkins, avec d'authentiques shayatines humains qui portent le mal en eux et en conscience, et n'ont rien à envier à leurs homologues parmi les Jinn.

À titre d'exemple nous viennent à l'esprit, très spontanément, d'anciens ministres socialistes dont le nom revient avec insistance dans plusieurs affaires sordides de pédocriminalité.

Mais c'est un autre sujet...