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Photo du rédacteurStéphane Abdallah ILTIS

La vie derrière un prisme

بِسْمِ اللهِ الرَّحْمٰنِ الرَّحِيْمِ


À l'ère du smartphone et de la capture photo ou vidéo permanente, la vie est devenue une mise en scène avec retransmission en différé.


On ne fait plus les choses pour les vivre pleinement dans l'instant, mais pour les filmer.


On perd donc, avec cette dimension ostentatoire, en spontanéité.


Et, par voie de conséquence, en sincérité :


Les attitudes deviennent, en tout temps, des postures artificielles, car on a développé ce réflexe permanent d'être observé et de prendre la pose.


Nous ne sommes plus nous-mêmes, mais des comédiens :


Nous nous surveillons, nous nous corrigeons, nous en rajoutons.


Et gagnons en narcissisme.


Aussi, impossible de savoir si tel comportement capturé dans telle scène est authentique.


Tout est déformé, artificiel, comme vu à travers un prisme.


Un voile artificiel posé sur la vérité.


C'est ainsi que les promoteurs du smartphone, qui sont aussi les maîtres du Système, ont rajouté en mensonge et en confusion.


Sous couvert - et c'est le paradoxe - de réalisme et d'instantanéité.


Sachant qui est le grand maître en matière de mensonge et de tromperie, cela nous éclaire un peu plus, s'il en était besoin, sur l'identité (ou du moins la filiation) de ces promoteurs d'un monde connecté.


Ceux-là même qui prétendent - et c'est la prochaine étape de leur agenda - nous pucer comme des animaux domestiques.


Et quoi de tel qu'un virus fort opportun, nécessitant un vaccin dans lequel on peut introduire une puce microscopique, pour précipiter cet agenda ?


Bienvenue dans le monde des sieurs Gates, Attali, Soros et toute la clique.

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