بِسْمِ اللهِ الرَّحْمٰنِ الرَّحِيْمِ
Certains psychorigides, qui ont un Code pénal à la place du cœur, ne comprennent toujours pas pourquoi nous aimons autant notre Shaykh.
C'est pourtant très simple à comprendre - pourvu qu'on ait un cœur - et cela ne revêt aucun caractère d'adoration qui serait fondé sur des causes extraordinaires ou surnaturelles :
En premier lieu, le Shaykh est un frère de religion - et ALLAH سبحانه و تعالى nous a prescrit de nous aimer fraternellement en LUI.
Ensuite, le Shaykh est notre aîné - et l'aînesse selon la Shari'a implique une déférence et un respect particuliers.
En outre, le Shaykh est notre enseignant, qui nous prodigue un savoir conséquent - et ce don entraîne une reconnaissance et une affection toutes naturelles.
Lesquelles, d'ailleurs, ouvrent le cœur à toujours plus de savoir - car l'amour est un principe éducatif de base, sur lequel se fonde nécessairement toute transmission parfaite.
Enfin, le Shaykh est porteur d'une science particulièrement précieuse, qu'il tient du Prophète en personne ﷺ via une chaîne de transmission authentique.
Et surtout, il nous rappelle en permanence l'Objectif ultime : ALLAH عز وجل.
Autant de raisons qui justifient qu'on puisse lui porter un amour particulier - sans pour autant lui vouer un culte qui ferait de nous les associateurs que certains suspicieux pathologiques, formatés à la méfiance et au jugement systématiques, se plaisent à voir.
D'autant que notre Shaykh n'est pas unique, qu'il en existe plusieurs comme lui par la Grâce d'ALLAH سبحانه و تعالى, et que rien ne nous interdit d'avoir de l'affection et du respect pour d'autres.
Mais il se trouve qu'ALLAH عز وجل, dans Son Infinie Sagesse, nous en a affecté un en particulier - et celui-là, par la force des choses et par l'étroitesse du lien qui se nouera avec lui, recevra de notre part un amour spécifique.
N'en déplaise aux obsédés du Haram et de la Bid'a, pour qui l'amour n'est probablement pas légiféré...
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