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Emprise socio-judiciaire par éviction du père

Dernière mise à jour : 27 août 2019

بِسْمِ اللهِ الرَّحْمٰنِ الرَّحِيْمِ


Il y a quelques mois, j'indiquais que mon fils aîné (à droite sur la photo) était revenu vers moi, sitôt sa majorité acquise.


Emprise socio-judiciaire par éviction du père - Blog - Stéphane Abdallah ILTIS

Après 10 ans de privation d'enfants, du fait de la politique judiciaire en vigueur dans ce pays en matière familiale (politique consistant à éliminer quasi systématiquement, et toutes les fois que c'est possible, les pères de la vie de leurs enfants), c'était pour moi un souffle d'espoir et de renouveau.


Mais le cauchemar est loin d'être terminé.


En effet, mon fils est autiste et suivi en IME.


Durant des années, l'IME m'a refusé l'information élémentaire sur le suivi de mon fils, en atteinte à la loi, m'ignorant complètement - ce malgré mes démarches et manifestations répétées.


Ça n'est qu'à sa prise de majorité, quand mon fils a manifesté sa volonté de me revoir, que l'IME a renoué le contact avec moi, très naturellement, tout sourire, comme si de rien n'était.

Mais comme tout service social qui se respecte, l'IME n'avait qu'un souci en tête : maintenir son emprise sur mon enfant, ne serait-ce que pour la manne financière qu'il représente :


Car nos enfants sont le fonds de commerce de tous ces instituts socio éducatifs, qui ne lâchent pas si facilement une proie : un enfant à leur charge représente pour eux plusieurs milliers d'euros de rentrées mensuelles.


L'IME, anticipant le fait que je voudrais "reprendre la main" sur l'éducation et le suivi de mon fils (je ne m'en étais pas caché), s'était tourné vers son partenaire naturel, la justice, afin d'obtenir sa mise sous la tutelle d'un autre organisme social complice, en la personne d'une tutrice professionnelle.


Cette mécanique, c'est ce que j'appelle l'emprise socio judiciaire, la justice servant à graver dans le marbre des minutes judiciaires la mainmise des services sociaux de tout poil (voir mon précédent post du 22/02/2019).


Vu que la procédure était lancée sans que je sois au courant, je me suis déclaré candidat à la tutelle de mon fils.


On s'interrogera au passage sur le simple fait que l'IME ait saisi la justice aux fins de mise sous tutelle, alors qu'on ne lui avait strictement rien demandé et que les parents étaient là pour s'occuper de leur enfant (pour ma part on s'est bien gardé de me prévenir et cette procédure a été lancée dans mon dos).


Naturellement, les débats ont été menés de façon partiale par la magistrate : d'entrée de jeu, elle demandait à mon fils si ça ne le dérangerait pas que Mme X soit nommée tutrice - au lieu de lui demander s'il préférerait que ce soit Mme X ou son père.


Par ce mode de questionnement fermé et exclusif, elle le privait de toute possibilité de choix - d'autant qu'il est autiste et ne mesurait pas la portée de cette question sur son avenir, pas plus qu'il n'est conscient de ce qu'est réellement une mesure de tutelle.


Quant-à moi, elle s'évertuait à me discréditer en remettant sur le tapis les vieux jugements JAF et JE qui, s'appuyant sur des motifs fallacieux et brodés de toutes pièces, m'avaient éjecté de la vie de mes enfants ; escamotant soigneusement, en revanche, un compte rendu de visites médiatisées me dépeignant formellement comme LE parent fiable.


Voilà comment la justice écarte quotidiennement les parents dans le merveilleux pays des "droits de l'homme", aux fins d'isoler les individus de leurs familles, de substituer à ces dernières une emprise sociale de laquelle les gens seront totalement dépendants, et de mieux les contrôler.


Car dans un monde normal, un père de famille n'aurait pas besoin de ferrailler pour faire valoir sa position régalienne de protecteur familial, il serait systématiquement et légitimement considéré comme tel, et toutes ces procédures et manigances n'auraient pas lieu d'être.


Mais dans le monde magique du Nouvel Ordre Mondial, où les riches assurent leur domination en faisant crever les yeux des pauvres à coups de "flashballs", ce sont les travailleurs sociaux qui contrôlent les individus.


Et la justice ne sert qu'à leur assurer ce contrôle.


Cette entreprise de destruction des liens familiaux est proprement diabolique.


Que ceux qui n'ont pas encore compris dans quel monde ils vivent ouvrent les yeux.


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