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Photo du rédacteurStéphane Abdallah ILTIS

De l'écorce au noyau - des apparences au Secret

بِسْمِ اللهِ الرَّحْمٰنِ الرَّحِيْمِ


D'abord on est complètement voilé : on ne voit rien de Sa Présence, de Sa Lumière.

Ensuite, on commence à la distinguer à travers le filtre du voile, diffuse - comme une rumeur sourde.

Enfin, on passe de l'autre côté du voile, dans Sa Lumière, au cœur du Noyau, d'où on voit l'envers du décor et les secrets de la Création - toute la mécanique qui la détermine et l'anime : on est Son Œil, Son Oreille, Sa Main, Son Pied - Sa Présence.

Alors qu'on était extérieur à Sa Présence, hors d'Elle, on est devenu Sa Présence.

Parce que sa Lumière nous a envahi progressivement, jusqu'à nous absorber en Elle, annihilant le voile du corps, de l'ego qui nous rendait conscient de ce corps, du film qu'est le Dounya.

On ne voit plus les apparences - d'un point de vue extérieur -, on ne voit plus le film comme un spectateur, on le vit encore moins comme un acteur qui le subit, on est passé derrière la caméra d'où on suit son tournage et sa mise en scène selon la réécriture permanente de son scénario : on est dans le secret, initié.

Parce qu'on s'est débarrassé de l'ego qui enferrait notre esprit dans l'apparence du monde, sous ce voile d'illusions et de faux semblants.

Parce que notre esprit (ce point de Lumière initial, isolé) s'est nourri de cette Lumière divine que lui prodiguait Sayyidina Muhammad ﷺ via le Walî, au point de gonfler et de déborder les limites spatio-temporelles du voile, et de rejoindre la Lumière du Noyau et de s'y fondre.

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