Stéphane Abdallah ILTIS

23 août 20212 Min

Emprise jinnique : le cas Magnotta

Mis à jour : 28 août 2021

بسم الله الرحمن الرحيم

Dans la série des tueurs sous emprise jinnique, on trouve Luka Rocco Magnotta :

À l'instar de ses "collègues" dépeceurs (Jacques Rançon, Émile Louis...), il déclare lui-même s'être senti contrôlé par "quelque-chose qui lui procurait une puissante énergie".

On note dans son cas l'influence particulière du monde de l'entertainment, à travers des personnalités iconiques comme Michael Jackson, Marilyn Monroe, ou Sharon Stone : c'est que ces personnages – ces "stars" – sont en réalité des pantins conditionnés et animés par les forces occultes d'Iblis, pour véhiculer certains messages subliminaux de nature à égarer les masses, à les détourner de la voie droite (la plupart de ces célébrités déclarent elles-mêmes avoir "vendu leur âme au diable" en échange de la gloire) ; et, selon les personnalités auxquelles ils s'adressent, leur effet va du "simple" oubli (Al-Ghafla), aux désordres psychiques les plus graves – et il suffit que certaines personnalités soient en plus sous le contrôle de Jinn, pour en faire des machines à tuer et donc des êtres définitivement perdus (ce qui est bien l'objectif avoué d'Iblis).

C'est manifestement le cas de Magnotta, dont le profil est caractéristique d'une "proie à Jinn" : marqué par une lourde hérédité psychotique, schizophrène paranoïde dès le plus jeune âge, sa faible personnalité est un terrain des plus fertiles pour tous les wasawis les plus extrêmes, auxquels il finira inévitablement par succomber de la manière qu'on connaît.

Et aussi fou que cela puisse paraître, ce garçon est davantage une victime qu'un diable à proprement parler : c'est juste qu'il lui aura manqué la guidance et l'accompagnement spirituel par quoi il aurait pu purifier son âme, évitant ainsi aux véritables démons de s'appuyer dessus pour lui faire commettre les pires méfaits.

Car l'âme instigatrice est le levier sur lequel s'appuient les Shayatin, et sans ce vecteur ils n'ont aucune prise sur l'homme ; et si en plus l'âme est faible, non seulement on peut la pousser à assouvir ses propres penchants illicites, mais encore on peut lui suggérer, et même lui faire accomplir des actes impensables que, seule, elle n'aurait jamais osé même imaginer.

C'est là la mécanique du péché par le waswas, au-delà de la simple pensée égotique (hajis).



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