J'accuse !
Dernière mise à jour : 22 août 2019
بِسْمِ اللهِ الرَّحْمٰنِ الرَّحِيْمِ
J'accuse !
J'accuse le Système de mener une politique familiale d'isolement de l'individu (et donc de destruction de la famille), à des fins de contrôle, en recourant à un processus socio judiciaire procédant par emprise et recourant à la calomnie.
Sans intention de me plaindre, mais pour illustrer cette politique familiale en vigueur dans le pays, je vais rappeler mon histoire :
Je suis père de 5 enfants, âgés aujourd'hui de 12 à 19 ans.
Dans les années 2006-2007, ma future ex femme a fait l'objet de signalements de la part du voisinage et, sur fond de tensions dans le couple, nos enfants ont subi une série de mesures éducatives, jusqu'à être placés.
Ce fut leur premier placement.
À l'époque l'ASE m'avait désigné comme le parent fiable, et m'avait indiqué son intention de me faire récupérer les enfants.
Ne souhaitant pas priver une mère de ses enfants, j'avais décliné et m'étais rapproché de ma future ex femme ; faisant front commun, nous avons fini par récupérer les petits, ensemble, solidairement - pour le plus grand bonheur de la fratrie.
Mais en 2008, agent immobilier, j'ai subi la crise financière de plein fouet, et j'ai fait faillite.
Ma future ex femme, qui depuis des années menait une double vie avec l'assureur de la famille, a fait en sorte de me faire quitter le foyer (usant notamment de violence), et a demandé le divorce.
Désargenté, ruiné, je me suis retrouvé chez mes parents en Bretagne, à 1 000 km de mes enfants.
Le divorce est arrivé et, comme de nombreux pères candides, certain que tout se passerait bien par la suite, j'avais demandé que la résidence des enfants soit fixée chez la mère, et à bénéficier d'un droit de visite et d'hébergement élargi - dont acte.
Mais tout ne s'est pas bien passé : j'ai fini par éprouver des difficultés à voir les enfants, en raison des contraintes logistiques liées à l'éloignement d'une part, et de la mauvaise volonté croissante de la mère d'autre part.
Alors je me suis tourné vers les services sociaux, qui n'ont eu d'autre réponse que de saisir le juge des enfants, lequel a rendu un non lieu : je me suis donc retrouvé livré à moi-même, avec mes difficultés à maintenir le lien avec mes enfants.
En 2013, un mouvement spontané de pères en colère s'est levé et, n'ayant plus la moindre confiance dans les institutions, je m'y suis lancé à corps perdu, me faisant remarquer par mon activisme et ma virulence contre la justice.
Mon ex femme a saisi cette opportunité pour me faire subir un véritable acharnement judiciaire, afin de se débarrasser définitivement de moi :
En deux ans (2013 et 2014), elle a initié deux procédures au terme desquelles je me suis vu retirer tous mes droits parentaux, avec pour motif principal (entre autres) mon engagement militant pour les droits des pères !
En d'autres termes, la justice profitait de ces procédures intentées par mon ex pour régler ses comptes, et me punir d'avoir dénoncé sa partialité et sa politique de discrimination quasi systématique des pères.
Je pus remarquer, à cette occasion, que toutes les calomnies avancées par les mères étaient systématiquement retenues par la justice, de nombreux autres pères me confirmant avoir subi ce traitement :
Il ne s'agissait donc pas d'un traitement particulier, mais d'une véritable stratégie visant à éliminer les pères, à l'occasion des procédures post divorce qui interviennent systématiquement dans les cinq années suivant le divorce effectif.
Éliminant ainsi le père, on isole la mère avec les enfants, et celle-ci se trouve socialement vulnérable.
C'est là la première étape de l'emprise socio judiciaire.
Ensuite, les services sociaux, à l'affût de la moindre défaillance de la mère, resserrent peu à peu l'étau sur elle, et grâce à la complicité de la justice, finissent par légaliser leur mainmise sur les enfants.
On rappellera leur motivation financière, chaque mesure éducative donnant lieu à de faramineuses subventions (un placement génère de 6 à 8 000 € de subventions publiques à l'ASE par mois et par enfant placé).
L' «intérêt supérieur de l'enfant », qu'ils invoquent jusqu'à l'écœurement, n'est bien entendu qu'un prétexte hypocrite.
C'est globalement ce qu'il s'est passé dans mon cas :
Après avoir gracieusement fourni à la justice les arguments pour m'évincer (elle m'avait juste présenté comme une espèce de fou furieux, à côté duquel Mesrine passait pour un baba cool, pour avoir déployé trois banderoles sur des grues), mon ex femme se retrouvait seule aux prises avec les services sociaux, qui pouvaient désormais s'occuper de son cas afin de disposer pleinement de la manne financière que représentaient mes enfants.
Quant-à moi, vu l'étiquette de psychopathe dont je me trouvais artificiellement affublé par la magie des écritures judiciaires, j'étais définitivement hors jeu, décrédibil