Jinn et folie meurtrière : le cas Succo

بِسْمِ اللهِ الرَّحْمٰنِ الرَّحِيْمِ

On reste fasciné et déconcerté par des cas de folie meurtrière, dont on ne s'explique pas la cause profonde, et qui procurent à la seule pensée un indicible malaise.

Tout le monde a entendu parler du cas Roberto Succo, ce beau jeune homme italien qui avait sauvagement assassiné ses deux parents à l'arme blanche et les avait entassés dans la baignoire de l'appartement familial.

Diagnostiqué schizophrène, il avait été reconnu irresponsable et avait été enfermé en hôpital psychiatrique, duquel il s'était évadé avant d'entamer en France une folle cavale meurtrière, au cours de laquelle il avait tué sans raison apparente six ou sept personnes, dont des policiers.

Tous les gens qui l'ont approché ont parlé d'un homme au regard vide et vitreux.

Et on en revient à l'éternelle énigme de la folie, dont la médecine est incapable d'expliquer, rationnellement, la cause.

C'est que de tels cas ne s'expliquent pas rationnellement, et font intervenir le monde invisible : les personnalités fragiles, à l'instar de Succo, sont littéralement possédées, sous le contrôle de Jinn qui les poussent au chaos et au meurtre, conformément à la promesse de leur maître Iblis لعنة الله عليه.

Un épisode du parcours de Succo est parfaitement révélateur de cette réalité : alors qu'il venait de se faire incarcérer, à la fin de sa vie, il était parvenu à monter sur le toit de la prison d'où il défiait la terre entière.

Au milieu de la foule qui le contemplait d'en-bas, noyé parmi d'autres innombrables personnes, se tenait un journaliste français que Succo n'avait jamais rencontré ni vu de sa vie.

Pourtant, ce dernier s'adressa à lui en ces termes : « Toi, le journaliste français ! ... » le chargeant d'un message personnel à une femme en France qui l'avait soi-disant trahi.

C'est le journaliste lui-même qui, troublé, relate cet épisode énigmatique, le mettant sur le compte d'une clairvoyance propre à la folie.

Il est évident, pour un initié, que seul un Jinni jouissant d'une prescience particulière pouvait identifier un anonyme dans la foule.

Dans le même genre de fou meurtrier, on citera le dépeceur canadien Luka Rocco Magnotta - également diagnostiqué schizophrène à l'adolescence.

Autant d'individus inhumains - et pour cause : ils n'ont plus d'humain que l'apparence.

أعوذ بكلمات الله التامات من شرِّ ما خلق

Tous droits réservés © Stéphane Abdallah ILTIS / Abu Al-Huda : toute reproduction interdite, même partielle, sans autorisation écrite de l'auteur.